Lettre au président

Suite au bide (le mot est faible) de notre presatation à BERCY (non pas que la démo ne soit pas carré, mais étrangement elle a été remplacée par des pages de pub) et à la façon dont mon club est traité par l'équipe de coordination Technique, voici les parties les plus intéressantes de mon mail envoyé à notre président afin de résoudre un conflit qui date depuis de longues années :

J'admire et respecte Maître Zumou en tant qu'homme et grand maître.

Là n'est pas le problème. Le problème est le mépris affiché envers le club du 13ème. quand je dis "Club du 13ème", je serai plus juste si je disais "T, M et C".

F n'a pas ce genre de problème. Je ne le pense pas du moins. Aujourd'hui, ça fait six ans que je pratique. Je me donne pour un sport que j'aime. Il est vraisemblable que je ne remplis pas tous les espoirs qu'on me portait, mais je suis motivé et je le fais savoir (entrainenement du mardi, vendredi et samedi à paris, mercredi à orsay, samedi après midi chez le Maître, démonstration à coubertin, démonstration à bercy, stage pour enfants) et tout cela à mes frais. Si j'aimais pas ce que je faisais, je ne le ferai pas, tout simplement. Quand j'entends dire, que si des mecs de parmentier n'ont pas eu d'invitations, c'est à cause des participants de Paris 13! A-t on volé les invitations? Non! alors pourkoi dire ce genre de choses? Pourquoi ne pas dire les choses clairement, est-ce si difficile de dire qu'on est 25 démonstrateurs et qu'il n'y a que 20 invitations? ou est-ce plus facile de mettre la faute sur nous? de nous faire passer pour des voleurs ou des arnaqueurs?

cette façon d'agir m'exaspère. Le maître, je l'ai vu pendant deux moi, on a parlé, des démos, du club, des dalians pour les enfants... on ne peut pas vraiment dire qu'il n'avait pas le temps de me dire ce qu'il pense. Il n'est pas obligé de passer par un intermédiaire pour me dire ce qu'il pense. Ni d'attendre le dernier moment pour faire connaître ses pensées.

Ce mail est comme une brique lancée dans la marre. Mieux vaut qu'elle finisse sa course dans un tas de boue quand dans le visage de quelqu'un. J'aimerais qu'on arrête de remettre la faute sur le 13. Je sais que j'ai le dos large, mais je ne suis pas payé pour endosser toutes les responsabilités et les fautes commises. J'en ai rien à faire que tout le monde n'ait pas sa place pour bercy. Mais qu'on ne me le mette pas sur mon dos. Ce n'est pas mon problème.

Comment peut-on être crédible, si mon propre maître me décrédibilise?

Je me pose de sérieuses questions sur la façon par laquelle est gérée notre organisation. On nous jette plein de paillettes aux yeux, et au final c'est pour se rendre compte que l'on est poignardé par les personnes de se propre fédération.

Voilà en quelques lignes le résumé de ma lettre au président de notre club.