kAmiKazE zEr0

28 mai 2003

"Ce qui ne tue pas..."

Un nouvel extrait de "Mes pensées"

" Je le sentais. Ce n'est pas comme si je n'étais pas au courant de la situation. Dans le milieu tout le monde en parlait, ça a mis une grosse claque dans nos bonnes grosses gueules. Gleck quittait l'Organisation. A mémoire d'homme, on n'a jamais vu un Parrain quitter ses fonctions. Quand un tueur voulait partir, on se chargeait de lui préparer un voyage... en aller simple s'il vous plait. Le genre de voyage qui vous remplit la tête de souvenirs aquatiques ou vous donne des idées de construction en béton armé.

J'appris la nouvelle alors que je finissais mon travail. Aujourd'hui, c'était une journée plutôt calme. Peu de paquets à distribuer. Pas étonnant quand j'y repense. Les gens se méfient de plus en plus aux attentats par colis piégés. La semaine dernière, les pompiers de la Métropole et des volontaires ont porté secours dans une école primaire. Porté secours! Tu parles. C'était le puzzle humain le plus grand que l'on puisse imaginé, des bras et des jambes, des mains et des pieds, des têtes et des bustes d'enfants, déchiquettés sous la violence de l'explosion. Le tout monté d'une odeur de barbecue. J'en ai vu des choses mais ça c'était trop. Attentat gratuit contre une école. Que des innocents. 254 victimes. Une grosse majorité d'enfants. Acte gratuit, pas de revendication. Les têtes pensantes de la Famille avait une idée des auteurs. Ces jeunes qui se prennent pour les nouveaux mafieux, gosses de riches, cocaïnés jusqu'à l'os. Ces enfoirés se prennaient pour des dieux avec leur flingue dans les mains. Ils veulent montrer à tout le monde que ce sont eux les vrais, qu'ils n'ont peur de rien, qu'ils sont fous et n'ont rien à perdre. Les grands frères ne voulaient pas qu'on s'en occupe. Elles disaient de laisser faire la police son travail, cette affaire l'occupera. Histoire d'être plus libre pour nos "affaires". Peu importe ce qu'ils racontaient, je les ferai payer. Pour chaque vie d'enfant enlevée. Je suis ridicule. Avec ma conscience de faiseur de bonne action. Alors que moi même je tue. Je me hais.

Je m'apprettais à partir. Sac sur le dos et ma veste dans les mains. Mon téléphone sonna. C'était le Diseur, ce mec qui savait tout sur tout. Je l'avais déjà rencontré deux ou trois fois auparavant. Je ne l'aime pas. Je ne sais pas ce qu'il manigance. Je ne l'aime pas. Il commença par "J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle". Je ne sais pas pourquoi, mais je savais que l'une des deux concernait Gleck. "Par laquelle je commence?". "Peu importe connard", pensais-je. Je dis seulement "Je vous écoute". "La bonne est que Gleck part de son Organisation. Cette nouvelle situation laisse le champ libre à la Famille sur les nouvelles affaires..." "Gleck part!" me répétai-je. Les mots du Diseur n'avaient plus d'importance. Je n'entendis même pas la mauvaise nouvelle. Je répondis simplement que je devais faire quelque chose d'important mais que je le rappelais dans l'heure qui suivait. Je raccrochai.

"Gleck part". La décision était prise. Qu'était-il passé par sa tête? Maintenant il s'était mis à dos toute son Organisation. Les autres clans devaient aussi le savoir. Il était devenu la cible rêvée. Celui qui le tuerait se ferait un nom en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Cette nouvelle me mit hors de moi. Le Diseur et ses bonnes nouvelles! Cet oiseau de mauvais augure. Un jour, je le tuerai lui aussi. Sous ses airs d'homme bien serviable. Il a déjà essayé de prendre la place du Boss. Normalement il serait mort à l'heure qu'il est. Mais il était malin. Je ne pensais pas que ce soit anodin le fait qu'il m'ait appelé pour me dire que Gleck quittait l'Organisation. Il savait quelque chose. Il savait que je connaissais personnellement Gleck. Il devait penser qu'il me tenait. Je décidai de passer chez lui dans la semaine avec Yan histoire de lui raconter une berceuse.

"Gleck, tu pars en sucette garçon". Franchement, je me voyais mal arrivé chez lui et lui lancer ça au visage. Après le boulot, je repris ma deuxième casquette. Jin m'attendait à la sortie du vieux hangar dans lequel je travaillais. Jin était un jeune homme, élancé et élégant. Il avait à peine 22 ans mais ses traits trahissaient la dureté des événements dont il a été le témoin ou l'acteur. Sous ses airs de golden boy, il était aussi un tueur. Froid et efficace. On devait livrer une berceuse. Une expression de la famille. "Bonne nuit mon petit, j'éteins la lumière et je presse la gachette". Il me raconta en oubliant les détails que notre "client" était un Américain qui s'était installé dans la Métropole. Il se prenait pour Al Pacino où je ne sais quel enfoiré de ces films tellement loin de notre réalité. Il avait menacé ouvertement notre Famille. Deux heures plus tard, la berceuse était livrée. Un gros berceau pour un Américain et ses sept gardes du corps. Mission rapide, simple et propre. Jin n'avait pas une seule tache de sang sur son ensemble trois pièces gris clair. La classe. Mon sweat était taché de sang... pas mon sang. "T'es vraiment crade!" avait lancé Jin, sourire en coin. Dans sa Honda Integra Type R, il y avait de quoi me changer. Chose que je fis presque de suite. Jin me proposa ensuite de manger ensemble. Je refusai... j'avais à faire.

J'arrivai chez Gleck à 23h. Il y avait de la lumière au rez de chaussée et au troisième étage. Je sonnai. Des vois se firent entendre de l'autre côté de la porte. Puis, la porte s'ouvrit. Il se tenait debout impassible et muet. Sans mot dire, il me fit entrer. On traversa rapidement le couloir menant au grand salon. Il n'y avait plus de garde du corps dans la résidence. C'était de la folie. Dans le salon se trouvait Emoa. Emoa était la conseillère de Gleck. J'ai toujours pensé qu'elle était plus que ça. Tueuse, transporteuse, conseillère, que sais-je? A mon arrivée, elle se leva, me salua et s'excusa. "J'allais partir. Au plaisir". Son ton avait quelque chose de singulier. Comme s'il disait "rêve toujours mon bonhomme, ce soir c'est la dernière que tu me vois". Emoa sortit de la pièce après avoir embrassé longuement Gleck. Enfin, elle sortit de la résidence.

"C'est quoi cette histoire?" Gleck m'expliqua qu'il quittait le milieu. On ne quitte jamais le milieu, il le savait très bien. Surtout lorsqu'on est Parrain. Il était lassé. Fatigué. Quand il voyait ces jeunes qui voulaient être à sa place, aujourd'hui, ils pouvaient la prendre cette place si prisée. Elle était à eux. Mais c'était trop facile. Il savait qu'il était condamné. Quoi que j'ai pu dire, il avait déjà pris sa décision. All was done.

Je décidai de le laisser. Avant d'ouvrir la porte, il me dit : "Je quitte l'Organisation. Mais j'en rejoins une autre." La surprise de cette nouvelle me coupa la respiration. J'écoutais attentivement. " Je ne serai plus Parrain. Je veux être sur le terrain, être un homme de l'ombre", poursuivit-il. "Quand tu es Parrain, tu es fort et faible, tu as le pouvoir mais tu ne contrôles pas tout. Tu es entouré de traitres et d'hommes de confiance. Personne ne le sait encore. Je rejoins le Clan des ShoShads. A partir de cette semaine." La phrase retentit dans mes oreilles comme une mauvaise farce.

Pourquoi les ShoShads? Gleck savait que je les destetais. Autant que le Diseur. Je rêvais de les tuer de mes propres mains.
Voilà c'est fait. Gleck ne faisait plus parti de mes amis. Pire. Il faisait parti des ennemis de la Famille. De mes ennemis. Pourquoi ce choix? Il savait que j'enrageais rien qu'en entendant le nom de ce Clan. Je les tuerai tous.

A ce moment précis, je savais que Gleck était dans la course et que nous étions tous les deux des cibles.



... rend plus fort.

27 mai 2003

Trop de balles pour un seul homme.

Un nouvel extrait de "Mes pensées"

"Tout a commencé très vite. Lors d'un simple entrainement de tir à l'endroit habituel. C'était un mardi... ou un vendredi. Je ne sais plus. Peu importe. Il était juste venu voir. Voir comment ça se passait chez nous. Ce jours là, je n'étais pas très sociable, comme souvent dans mes "bons" jours. Pas envie de parler. Pas envie de faire l'effort.

J'étais déjà sur le stand de tir depuis trente bonnes minutes, mais je n'avais pas commencé mon entrainement. J'encadrais ces petites frappes de la grande Métropole dont le seul rêve est de me tuer d'une balle en plein tête. L'ironie : je forme ces futurs tueurs aux dents longues qui n'ont pour seul rêve me voir crever à leurs pieds. Pour une bonne partie d'entre eux, je me demandais ce qu'ils venaient faire ici. Lui, par contre, il était d'un autre cran. Tout de suite, j'ai remarqué chez lui cette classe et cette volonté.

L'entrainement commença. Je l'invita à prendre place au sein du groupe. C'était un entrainement basique en vue d'une compétition qui allait avoir lieu dans moins de deux mois maintenant. Il se faisait appelait Gleck. J'appris plus tard que ce n'était pas son véritable prénom. Il avait de véritables facilités pour le tir.

Les choses se sont enchainées très vite par la suite. Il était assidu aux entrainements. Il m'admirait pour mon style et mon efficacité. On a commencé à trainer ensemble. D'abord dans les différentes salles de tir de la Métropole. Puis dans des endroits plus personnels (je devrai plutôt dire "professionnels"). Gleck, était comme moi, du moins je le pensais. Un tueur professionnel. Je ne voyais pas en lui un rival, mais un collègue. Plutôt étrange comme expression pour des personnes de notre milieu. On a commencé à faire quelques missions ensemble. Histoire de déssouder quelques rookies et mettre la pression aux clans.

Un soir, alors que j'étais chez lui, il me dit qu'il devait me dire un "truc important" en reprenant son expression, afin que notre amitié soit construite sur une base solide. L'amitié. Tiens, voilà encore un mot qu'on entent pas souvent chez nous. Ah si! sauf quand on dit à une cible "Passe mes amitiés à Satan quand tu le croiseras" lorsque l'on presse la gachette de son Desert Eagle dont l'extrémité se trouve dans l'anus de ladite cible. Je m'égare...
Ce soir là, donc, il devait me parler d'une chose important de son point de vue. C'était quelque chose d'assez difficile pour lui. Les personnes de ce milieu n'ont personne à qui se fier. Ils refoulent tout ce qu'ils pensent. Il a dû faire un véritable effort pour me dire cette chose si importante. Il n'était pas celui que je croyais. Il n'était pas tueur professionnel. Je restais impassible. Au fond de moi, je le savais. Il était à la tête d'une des plus grandes Organisations de la Métropole. Ce petit bout d'homme était un Parrain. Un des hommes les plus craints dans la région. Contrairement à une personne normalement constituée, cette annonce me soulagea. Cela ne changea rien entre nous. Gleck voulait, sans me le proposer ouvertement, que je rejoigne son Organisation.

Le problème est que malgré mes airs de loup solitaire, je fais parti moi-même d'une Organisation. Une autre Organisation. Je suis sous la tutelle d'un autre parrain. Et il fallait que je lui dise.

Je décidai de l'inviter dans un de ces restaurants où l'on nous sert sushis et grillades.

Après maintes discussions fortes intéressantes mais loin du sujet que je voulais aborder, je lui dis qu'à mon tour j'avais quelque chose à lui dire.
"Gleck, je ne vais pas me perdre dans les longs discours. Depuis notre rencontre, il est vrai qu'on s'est découverts pas mal de points communs. Mon boulot de coursier la journée est une couverture, ça tu le sais. Peu de monde connait ma vraie vie. Je ne cherche pas à cacher à tout prix ma véritable vie. Je ne la montre pas. C'est tout. Je pense qu'il y a des détails qui ne sont pas importants pour qu'un amitié dure. Mais dans notre cas, il faut que tu saches quelque chose. Je suis, moi même, membre actif d'une Organisation dont le Boss habite en Occident pour diverses raisons. Cette organisation est comme ma famille. Je l'ai toujours connue. Elle m'a protégé. A mon tour maintenant..."

Je vis les yeux de Gleck devenir ronds, empreints de surprise. Il me dit qu'il ne s'en était pas douté une seconde. Rien ne me trahissait, ni mon style de vie ni mon emploi du temps. De plus le fait d'avoir le Boss hors de la Métropole me permettait d'avoir les mains libres pour faire ce qui me plaisait.

Maintenant il fallait savoir ce que notre amitié deviendra. Gleck me dit que ça dépendait de moi. Bien sûr.

Bien qu'il me dit que ça ne changera rien entre nous, nous sommes maintenant opposés. Lui, le Parrain. Moi, l'homme qu'on appelle "L'Agile", tueur parmi les tueurs. Son Organisation. Ma Famille.

Si le Boss apprenait que j'ai lié une amitié avec un mec d'une autre Organisation, qui en plus en est le Parrain... je n'ose même pas imaginer ce que deviendrait ma vie qui est déjà un cauchemard.

J'aurai tous les tueurs sur mes traces. Ma tête mise à prix. Ces petites frappes qui viennent me voir pour apprendre à tirer. Il ne suffirait plus que Gleck pête les plombs. Ce serait la totale."


Cherche pas, je suis déjà derrière toi.

23 mai 2003

Vous avez reçu un email


Un chômeur postule pour un poste de déboucheur de chiottes chez Microsoft.
Le DRH lui fait passer un entretien, puis un test (avec une ventouse toute neuve), et lui dit :
- Tu es engagé ; donne-moi ton E-mail et je t'enverrai le formulaire à remplir,
ainsi que la date et l'heure auxquelles tu devras te présenter pour commencer ton travail."
L'homme, désespéré, répond qu'il ne possède pas d'ordinateur, et encore moins d'E-mail. Le DRH lui dit alors qu'il est désolé, mais que s'il n'a pas d'e-mail, cela signifie que virtuellement il n'existe pas, et, comme il n'existe pas, il ne peut avoir le job. Il est bien dans la merde !
L'homme sort, désespéré, sans savoir que faire et avec seulement 10 euros en poche. Alors il décide d'aller au supermarché et d'acheter une caisse de 10 kilos de tomates. Il fait donc du porte a porte pour vendre ses tomates au kilo, et, en moins de deux heures, réussit à doubler son capital. Il répète l'opération encore trois fois et revient chez lui avec 60 euros. Alors, il
réalise qu'il pourrait survivre de cette manière, il part de chez lui tous les jours plus tôt et
revient chez lui plus tard, et ainsi triple ou quadruple son argent chaque jour.
Peu de temps après, il achète une charrette, puis l'échange contre un camion et peu de temps après se retrouve avec une petite flotte de véhicules de livraison.
Passés 5 ans, l'homme est propriétaire d'un des plus grand distributeur alimentaire des États-Unis.
Il pense alors au futur de sa famille, et décide de prendre une assurance vie. Il appelle un assureur, choisit un plan d'assurance et quand la conversation terminée, l'assureur lui demande son E-mail pour lui envoyer la proposition, l'homme dit alors qu'il n'a pas d'e-mail.
- Curieux, lui dit l'assureur, vous n'avez pas d'e-mail et vous êtes arrivé à construire cet empire, imaginez ce que vous seriez si vous aviez un E-mail !!
L'homme réfléchit et répond :
- Je serais déboucheur de chiottes chez Microsoft !
Morales de l'histoire :
1.. Internet ne solutionne pas ta vie.
2.. Si tu n'as pas d'E-mail et que tu travailles beaucoup, tu peux devenir millionnaire.
3.. Si tu as reçu ce message par E-mail, c'est sûr, tu es plus proche d'un déboucheur de chiottes que d'un millionnaire...
Bonne journée quand même !

P.S. : Ne répondez pas à cet E-mail, je suis parti vendre des tomates !


Big Up My man K!

c'est pire si vous avez un blog...

21 mai 2003

PERLE!

voilà ce qu'on peut lire sur un des posts de DELITA

"pr cavaler c dur je me suis fait une entorse et une fracture du pouce ...."

Bienheureux celui qui comprend ces paroles sages!

"pour écrire c dur je me suis fait une entorse et une fracture de la cheville..."

Pour le plaisir des yeux...


Une petite démo pour toutes celles et tous ceux qui rêvent de travailler dans un bar

Vous desirez? 3 doigts...


Un beau jour d'été, un type monte dans un train et s'assoit en face d'une
jeune femme magnifique, qui porte une mini-jupe tout ce qu'il y a de plus
minuscule.

Le type ne peut s'empêcher de remarquer que la femme ne porte pas de
culotte, et le pauvre diable ne peut pas quitter des yeux son entre-jambes.

Soudain elle lui dit :
- Je vois que vous regardez mon sexe !!!
Il lui répond :
- C'est vrai, mais c'est difficile de ne pas regarder alors que vous ne
portez pas de culotte !
Quelques kilomètres plus loin, elle lui dit :
- Regardez attentivement, je vais vous faire un clin d'oeil.
Et effectivement avec un mouvement musculaire, sa vulve imite un clin d'oeil
parfait. Le type est stupéfait !
- Maintenant regardez a nouveau, lui dit la femme, je vais vous faire un
bisou.
A nouveau elle fait une contorsion musculaire et sa vulve imite une bouche
donnant un baiser parfait. Le type n'en peut plus !
La femme lui dit alors :
- Allez, maintenant viens t'asseoir ici à côté de moi ... et mets moi 2
doigts.
Le type incrédule lui répond :
- Quoi, vous savez aussi siffler ??? !!!


no comment

20 mai 2003

Que font les filles avec les logiciels qu'on leur fournit ?

Pas besoin d'être blonde pour ne pas comprendre à quoi sert un cd!



19 mai 2003

Le World

Allez quelques pages d'humour, à lire absolument pour ceux qui ont le temps!

Delita télécharge Acrobat Reader si tu n'arrives pas à lire le fichier.

if i ruled the world...

16 mai 2003

Stache Represent!

Voilà pour ceux qui n'ont pas l'article sur le Shuai Jiao paru dans le CEINTURE NOIRE de ce mois.

Big up à my man Nyto, my man Marc et François.

Fab, j'attends ton article pour le mettre aussi :)

Merci! :)

J'ai reçu dernièrement un mail concernant mon blog. ça fait vraiment plaisir.


From: Valerie B.
To: steubla@hotmail.com
Sent: Wednesday, May 14, 2003 1:30 PM



bonjour........ je suis un peu comme l'autre steubla (julien) .. je découvre... et j'aime plutôt bien......... tombée un jour par hasard sur la blogosphère (puisque c'est ainsi dont on parle des écrits virtuels) -t'inquiète pas me suis même pas fait mal- j'ai lu quelques un de tes posts et définitivement j'aime bien...... l'un d'eux m'interpelle..... celui où tu parles de la cohabitation ........ je serais (presque) (et pour une fois) en complet accord avec tes propos sur ce qui se passe au taf....... même système de promotion chez toi que chez moi .... mêmes réflexions ... (du style : je ne suis pas payée pour me faire des potes)...... j'ai le sentiment que où que se situe ton (mon) (notre) bureau ..... nous sommes tous sur des chaises éjectables... (ça faut le savoir) .. un jour on te porte aux cieux, le lendemain, t'as rien compris mais t'es plus bon à rien...... Pour ce qui me concerne, j'ai un parcours atypique...... je suis fonctionnaire par vocation (être au service des autres.... ) .. j'ai bossé 10 ans dans une structure sociale, puis 6 ans dans l'assistanat de direction; et aujourd'hui ...... ben... le N+1 , c'est moi....... L'important , je crois c'est de rester humble......... soi même....... Ici, les usagers me prennent souvent pour la femme de ménage.. si, si. pas le look du chef de service....... c'est plutôt drôle....... il est clair que quand on me voit, on se fait une fausse idée....... je précise quand même, que je n'ai rien à voir avec ton N+1 ....... mes collègues (subordonnés) m'apprécient pour ce que je leur apporte .........

Mais pq je te raconte tout ça moi ????????????? ............. ha, si.............. j'ai failli oublier............ continue à enchanter ma morne vie de N+1 .........


Merci Valérie pour ton mail et ton soutien.

15 mai 2003

Recherche d'emploi

Comme je suis cool, je fais circuler un mail pour un gars qui recherche du taff

Salut,


J'ai dans mes connaissances un DJ qui débarque de l'étranger pour motifs
personnels et qui voudrait nous faire partager son art. Il cherche donc des
contacts avec des organisateurs de soirées ou des particuliers qui seraient
prêts a l 'engager occasionnellement ou de manière plus régulière... Si
vous tees intéresse(e)s, contactez-moi.


Vous trouverez une photo ci-joint.


Merci pour lui & bonne journée !


je suis pas responsable


Pour celles et ceux qui n'ont pas rigolé, qui préfèrent le chant à l'art d'être DJ, voici une vidéo... Enjoy It!



07 mai 2003

COMMENT???

bon je comprends pas, mais le système de comment est revenu.

Merci quand même.

commentfucker

HELP

mon système de comment ne fontionne plus, si qqn pouvait me dire comment y remédier, je lui serai reconnaissant.

Envoyez moi un mail

enculé de système de comment

05 mai 2003

La théorie du cafard

J'ai reçu un mail dernièrement d'une personne que je ne connais pas du tout et qui m'a affirmé l'existence de la théorie du cafard.
C'est un mec qui a le même surnom que moi... Steubla pour Blast en verlan.

Voici son mail :

From: julien
To: steubla@hotmail.com
Sent: Monday, May 05, 2003 1:44 AM
Subject: Salut à toi Blast !


Salut chris,

Ça faisait un moment que j’étais tombé sur ton blog ...

C’est un peu en y lisant quelques lignes que j’ai découvert ce qu’était un blog..

Enfin, Le contenu de se mail va te paraître sûrement vide de sens J

Je pourrait juste te signaler que ton compte chez Wanadoo est désactivé apparemment... ça fait « mail the webmaster for dead links »



J’avais juste remarqué en cherchant sur google si mon site était référencé à l’époque..

Apparemment, c’est pas le cas, neamoins il existe un gars de surcroît français, qui a le même nickname que moi et qui

En plus l’exploite en verlan en l’écrivant de la même manière ...

J’ai l’impression que tu habites Vincennes, je connais bien le coin!

Enfin, ça fait déjà pas mal de coïncidence !c’est original.



Voila tout ! Longue vie a ton blog





Voila ce qui ma conduit par t’écrire ce mail aujourd’hui :

http://membres.lycos.fr/steubla/




Le vieux site de merde, fait au notepad a l’époque, haha ... je ne me suis guère amélioré.

___________________________

Julien



Je suis assez fier de mon nickname. En pensant que g t le seul à l'utiliser. Je le trouve super original. ben tiens donc, il y a un autre mec en France qui l'utilise.
Big up à toi Julien. (au fait, fais un effort pour ton site mec. Si je croise qqn qui commence à tailler Steubla pour ça, je serai obligé de lui casser les genoux ;)
Bonne continuation

La théorie du cafard (selon Lahokin' Taré qui la tient de je ne sais plus ki...)... je l'expliquerai plus tard.

je me casse

La cohibitation

Aujourd'hui je vais vous parler d'un sujet assez facheux : mon collègue de travail. Quand je dis "mon", je parle aussi du votre de façon détournée.

C'est un mec qui est arrivé il y a maintenant deux mois, et contrairement à la (ma?) logique, c'est mon supérieur. Cas étrange : il remplace mon ancien collègue qui n'était pas mon supérieur, et par le miracle du Saint Esprit, il est aujourd'hui mon supérieur direct (en jargon, c'est N+1, ça se la raconte, N+1). Donc par raisonnement inverse, je suis son N-1, ça par contre, ça pue la merde. Avec mon ancienneté (je l'avoue) pas très importante, mais ancienneté quand même, j'aurai dû donc occuper une place plus importante qu'au passé (une voix intérieure me dit que ça ne marche pas comme ça). A t-il plus de diplômes que moi? Je pense pas. Plus de connaissances du terrain et plus d'expériences, sans aucun doute.

Bref, ce mec là dès que je l'ai vu, je l'ai calculé direct. Monsieur Je-sais-tout-j'-ai-réponse-à-tout-mais-j'-ai-pas-de-life-alors-je-taffe-même-le-week-end. Le genre de mec qui, lorsque tu te prépares à rentrer chez toi après une dure journée de travail, te regarde ayant l'air de dire " Tu pars déjà garçon?". A chaque fois que je m'apprète à partir, on aurait dit qu'il découvre qu'on a le droit de rentrer chez soi après le boulot. Je ne relève pas. Je me contente d'un "Au revoir. A demain. Bonne soirée".

Le genre de mec qui, lorsqu'il te demande ce que tu as prévu ce week end (ben tiens, ce n'est pas pour te proposer une partie de PS2 ou je ne sais quoi), te propose de venir travailler même le dimanche.

En quelques mots, c'est le genre de mec qui me stresse. Il ne dit rien de spécial mais son comportement est interrogateur à tout moment. Et quand son comportement ne l'est pas, c'est la personne physique qui s'en charge. "Tu vas où?" Yééé!!! Putain! ça va faire dix ans que ma propre mère ne m'a pas posé cette question!

Je me pose des questions. Comment ça va évolué? Est-ce que je vais le tolérer? Est-ce qu'il va péter les plmobs? Est-ce que je vais vivre, professionnelement parlant, comme ça toute ma vie?

Je ne sais pas comment ça se passe dans votre boulot, et ça m'intéresse de savoir. J'ai une conception assez classique du boulot. On y vient pour travailler. Pas pour jouer ou rigoler. On a des collègues et des supérieurs. Pas des pôtes, pas d'amants ni de maitresses. C'est un lieu où la conscience professionnelle est sollicitée à tout moment. Certains l'ont trop bien compris. Combien sont-ils à parler de travail même dans les moments de détente? Ils ne savent plus parler de choses et d'autres. Tout est axé sur le travail. On peut bien s'entendre avec tout le monde. Mais ce n'est pas comme si on était au lycée. Là c'est la Jungle. On évolue, du moins on essaie. Et le jour où on n'évolue plus, on est en danger. Les collègues sont des prédateurs et les supérieurs les dieux puissants (mais pas invincibles) d'un monde où règnent le profit et la productivité.

Les rapports humain représentent pour moi un sujet plus qu'intéressant. Les rapports humains au travail sont les composantes d'un sujet en or. Le comportement de chacun change suivant s'il est au travail ou s'il se trouve chez lui. Est-ce de l'hypocrisie? Répondre oui reviendrait à simplifier le problème. Je pense que c'est beaucoup plus complexe que ça. Comme un code de savoir vivre. Dans ce cas là, on parlerait de "Savoir travailler". Avec toutes les ficelles nécessaires pour évoluer au sein d'un monde professionnel (léchage de boules, communication, écrasage...). L'hypocrisie serait seulement une qualité à avoir pour remplir ce "Savoir travailler". N'oublions pas l'essentiel du "Savoir travailler" : la compétence. Du moins, l'essentiel à mon point de vue.