kAmiKazE zEr0

25 novembre 2003

CI NE MA CI NE MA woulalalalaalla tchi tchaaaaa!

Après Zatoïchi, qui est en passe de devenir une référence, et en attendant Kill Bill, dont vous avez pu lire quelque article sur le blog ci présent, j'ai décidé de terminer la trilogie Matrix.

A peine après dix jours d'exploitation, le film, quand même présent dans deux salles différentes, n'occupe pas (plus?) les salles les plus grandes du complexe de Bercy. Bien qu'au début de la séance, ça ne se bousculait pas devant la porte menant à la matrice, la salle affiche (difficillement et péniblement) complet.

Le film commence et reprend exactement là ou Reloads nous a laissé. Néo apparait dans un était comatique.
L'histoire de REVOLUTIONS se met en place.

Ce qu'il faut retenir :
Des effets spéciaux de très bonne qualité et des scènes de combats (surtout l'attaque de Zion) impressionnantes.
Des (brindilles de) réponses à des questions qu'on pouvait se poser durant les deux premiers épisodes.

Pourquoi on peut être déçu :
On peut regretter le superflu des réponses apportées dans cette épisode.
Malgré un nombre impressionnant de personnages, peu d'entre eux peuvent se vanter d'être charismatiques. Morpheus et le Mérovingien. Je vous les accorde. Même le personnage de Néo manque de piquant.
La scène finale, fort jolie, à la limite du fantasy, accuse l'abscence du chorégraphe des combats du 1er opus : Yuen Woo Ping, qui a à son actif Drunken Master, Taï Chi Master, Iron Monkey, Fist of Legend, Once upon a time in Chine (Il était une fois en Chine) pour ne citer qu'eux. Une chorégraphie rythmée par le processeur d'un ordinateur et orchestré par l'imagination des graphistes. Résultat magnifique qui efface simplement le talent humain. Déjà vu. Dommage.

En conclusion, REVOLUTIONS s'inscrit plus comme la suite de RELOADS que comme un troisième volet d'une trilogie.
L'idée de départ a été sous exploitée. Matrix (je parle des trois films en général) reste une bonne trilogie, avec de très bons effets spéciaux. Il manquait quelque chose pour en faire un chef d'oeuvre, ça reste néanmoins un bon moment de détente.

REVOLUTIONS se termine par une pointe d'espoir : il n'y aura peut être pas de Matrix 4!

24 novembre 2003

Pardon d'avance.

Y'a des jours, des gens vous envoient des mails qui foutent bien les boules.

>> > C'est l'histoire d'un homme qui sentait une irritation dans son oeil gauche. Pensant que c'est une simple poussière, il essaie de l'enlever en frottant son oeil. Comme son oeil est très rouge, il passe à la pharmacie afin de s'acheter des gouttes. Quelques jours plus tard, son oeil est toujours aussi rouge et commençe à enfler. Il continue à se mettre des gouttes en se disant que cette poussière va bien finir par s'en aller.
Comme il ne note aucune amélioration, il consulte son médecin pour un examen.
Aussitôt, le médecin veut l'opérer de toute urgence, étant certain d'y trouver une tumeur de la rétine.
Quelle ne fut pas sa stupéfaction d'y trouver..... un oeuf d'insecte en pleine croissance!



Je pensais que ça valait le coup d'oeil.

:(=)

21 novembre 2003

Une semaine de merde finit, une autre commence

J'ai la haine. Plus rien fonctionne. Mon système de comment part en couilles. Mon compte chez libertysurf a été purement et simplement supprimé, c'est pour cette raison que ma première radio n'apparaît plus et que certaines images de mon blog jouent les menaces fantômes.

J'ai la rage. Contre mes conseillers banquaires, je devrais dire conseillères, ces petites "putes" (NDLR : les personnes qui me connaissent savent que quand j'utilise ce mot, c'est qu'il y a une limite de dépassée) à qui je demande un service il y a quinze jours, qui me répondent qu'il n'y a pas de problème et qu'elles s'en occupent, et que tu apprends lorsque tu les rapelles que le service demandé et accepté quinze jours auparavant n'a pas été honoré. Je voudrais leur écrire une lettre où je leur dirai que "tu n'es qu'une salope, ton seul rêve est de te faire démonter par ton patron d'agence pour avoir une promo. Ce qui sors de ta bouche n'est pas plus intéressant que ce qui rentre. BP, je pensais que ça voulait dire Banque Populaire et pas "Bande de Putes". Si je voulais me faire baiser, je serai pas venu te voir connasse, je serai parti ouvrir un compte direct au Bois de Boulogne. Mes salutations distinguées. Steubla."

Ce qui est pratiquement sûr, c'est que cette lettre je l'enverrai jamais. Je garderai ça en moi et sur ce blog.

J'ai envie de tout démonter. Quand je repense à un de mes anciens employeurs. Celui qui a trafiqué mon contrat. Celui qui me disait de m'investir. Celui qui ne savait pas et qui s'enrichissait de mon travail. Qui exploite des personnes depuis quinze ans, sans augmentation en justifiant d'une prime mensuelle qu'il peut enlever quand bon lui semble, sans que cette prime ne vienne s'ajouter dans le calcul au droit de retraite. Qui combine, cache, triche. Je voudrais lui dire "Merci. Merci de m'avoir viré et de ne pas m'avoir obligé à rentrer dans ton jeu où tu trompes tout le monde. Merci de ne pas m'avoir obligé de devenir un connard comme toi. Merci de me permettre de me regarder dans un miroir autant de fois que je veux sans avoir honte. Et j'espère qu'un jour tu auras tout ce que tu mérites, chose que je ne peux pas détailler car en tant qu'être humain je ne peux pas te juger."

Message personnel :
Yann, mon cher Yann. Je voulais te dire que tu me manques. Vraiment. ça va faire deux ans qu'on s'est pas vus. Il y a deux ans, je t'ai demandé un service. T'as pas voulu te mouiller alors que ça ne te coutait rien. Moi ça m'a coutait. ça m'a coutait mon boulot, ça m'a couté ma formation, ça m'a couté en dépression et en nuits blanches. Yann, mon cher Yann... JE VAIS TE DEMONTER.
Je sais où tu bosses. Je sais par quel moyen tu te déplaces. J'attendrai. Je serai derrière toi. J'attendrai. ça fait deux ans que j'attends. Je m'occuperai de toi. Et ensuite ce sera au tour de tes petits copains, batty'. Je vais te faire mal. Je prendrai mon temps. Mais ne pleure pas. Je ne te tuerai pas. Je pense que je te casserai quelque chose pour que tu penses à moi à chaque fois que tu auras mal. Je vais te blesser. Et cette fois-ci, je lacherai mes coups comme je l'ai jamais fait.

19 novembre 2003

A méditer...

LES NOIRS NE LISENT PAS

Ce matin, j'ai reçu un mail intéressant...


Pour ceux d'entre vous qui l'ont écouté, c'est le titre de l'article que Dee Lee avait lu un matin sur les ondes d'une station de radio de New York. Pour ceux d'entre vous qui ne l'ont pas écouté, cet article malheureusement dépeint une certaine réalité. Une lettre assez assommante écrite par un Caucasien ( un Blanc).

LES NOIRS NE LISENT PAS ET RESTENT TOUJOURS NOS ESCLAVES. Nous pouvons encore continuer à récolter des profits des Noirs sans effort physique de notre part. Regardez les méthodes actuelles de maintien dans l'esclavage qu'ils 'imposent : IGNORANCE, AVIDITé et ÉGOÏSME. Leur IGNORANCE constitue la première arme de ce maintien en esclavage.
Un grand homme une fois déclara : 'la meilleure façon de cacher quelque chose à un Noir est de la mettre dans un livre'. Nous vivons actuellement à l'Age de l'Information. Ils ont l'opportu nité de lire n'importe quel livre sur quelque soit le sujet en rapport avec leurs efforts de lutte pour la liberté, mais ils refusent de lire. Il y a d'innombrables livres facilement disponibles à Borders, à Barnes & Noble, à Amazon.com sans mentionner les librairies spécialisées pour Noirs qui fournissent des oeuvres de grande valeur susceptibles de leur permettre d'atteindre une certaine équité économique ( qui devrait être en fait intégrée à leur lutte) mais peu d'entre eux lisent de façon soutenue, si jamais ils lisent. L'AVIDITÉ est une autre puissante arme de contention. Les Noirs , depuis l'abolition de l'esclavage, ont eu de grandes sommes d'argent à leur disposition. L'an dernier, seulement pour la période des fêtes de Noël et de fin d'année, ils ont dépensé 10 milliards de dollars des 450 milliards de dollars qui représentent leur revenu annuel (2.22%). N'importe qui d'entre nous peut les utiliser comme un marché cible pour quelle que soit l'entreprise. Ils viendront toujours y consommer étant principalement des consommateurs ils agissent par avidité, poussés par le plaisir et le désir de toujours posséder. Ils veulent toujours en posséder davantage sans penser le moins du monde à épargner ou à investir. Au lieu de démarrer une entreprise ils penseront de préférence à s'acheter de nouvelles paires de chaussures tennis. Certains d'entre eux vont jusqu'à négliger leurs propres enfants pour se procurer les tout derniers modèles TOMMY ou FUBU. Ils pensent jusqu'à présent que rouler en Mercedes et vivre dans une grande maison leur octroient un certain 'statut' ou qu'ils ont réalisé le Rêve Américain. Ils sont fous !
La majorité des leurs croupissent encore dans la pauvreté parce que leur avidité les empêche collectivement de constituer de meilleures communautés. Avec l'aide de BET, Black Entertainment Television, une chaîne de télévision pour Noirs (ndlt),
et d'autres media télévisés du même genre qui leur apportent des images destructives dans leurs propres foyers, nous continuerons à tirer d'eux d'immenses profits comme ceux gagnés par TOMMY et NIKE. (Tommy Hillfiger les a même insultés, déclarant qu'il ne voulait pas de leur argent. Voyez cependant combien ils dépensent encore plus dans ses produits comme jamais ils ne l'ont fait auparavant !). Ils continueront de s'exhiber ainsi les uns devant les autres pendant que nous autres
nous construirons une communauté plus forte à partir des profits que nous réalisons d'eux.
L'ÉGOISME est enraciné en eux depuis les temps de l'esclavage et c'est l'une des principales manières à travers
lesquelles nous continuons à les y maintenir. L'un des leurs, Dubois, disait dans un livre, ' le Dixième des Talents' (1/10), qu'il existait une désunion viscérale dans leur culture. Il était précis dans ses déductions qui stipulent qu'il y avait des éléments à part de leur culture qui avaient atteint une certaine forme de succès. Cependant, cette partie n'a pas bénéficié de l'amplitude de son oeuvre. Ils n'ont pas lu que 'le Dixième des Talents' se donnait pour mission de leur permettre d'aider les 90% sans talents d'atteindre une meilleure qualité de vie. Au contraire ces éléments ont crée une nouvelle catégorie de classe, la classe Buppie ( que nous traduirions par parvenus) et regardent de haut les leurs ou bien les aident avec condescendance. Leur EGOISME ne leur permet pas de travailler ensemble sur des projets pour atteindre des réalisations communes. Ils ne
réaliseront jamais ce que nous avons accompli. Quand ils se mettent ensemble ils laissent leur ego dominer leurs objectifs communs. Donc leur prétendues organisations d'aide et de charité semblent seulement promouvoir leurs noms sans apporter de réels changeme nts au sein de la communauté. Ils sont heureux de siéger dans des conférences ou des conventions dans nos hôtels, discutant au sujet de ce qu'ils projettent de faire tout en récompensant par des plaques d'honneur et des titres
les meilleurs orateurs mais non les meilleurs réalisateurs (ceux qui en fait agissent).
Y aura-t-il une fin à leur ÉGOISME? Ils refusent obstinément de se rendre compte que unis ils pourraient accomplir beaucoup plus : TOGETHER EACH ACHIEVES MORE (TEAM). Ceux qui réussisse préferent travailler dans un bureau et faire le chefs idiots controlé par les blancs. Des vrais ignorants vétu de cravates. Les métiers que nous avons iventé et que nous avons apporté à leurs civilisations de sauvages, criminelles et traitres.
Ils ne comprennent pas qu'il n'y a pas mieux que des entités individuelles mises ensemble pour contribuer à une oeuvre commune. En réalité beaucoup de ces Buppies ne se rendent pas compte que deux chèques de paie les séparent
de la pauvreté (ils sont à deux mois de salaire de la pauvreté). Et que tout cela est contrôlé par nos plumes et nos bureaux. De plus, dès qu'ils ont les petits moyens financiers, ils mentent, font des fausses promesses et se mettent à vivre en hauteur comme si la vie était un bien matériel.
Une simple signature suffit pour que nous leur foutons dans une posture qui nous arrange!! Ainsi donc nous continuerons à les maintenir dans cet état aussi longtemps qu'ils refuseront de lire, aussi longtemps qu'ils continueront d'acheter tout ce qu'ils veulent pour satisfaire leur avidité de posséder, et aussi longtemps qu'ils continueront de penser qu'ils 'aident' leurs communautés en payant des cotisations à des organisations qui ne font pas plus que tenir d'extravagantes conventions dans nos hôtels En passant, ne vous inquiétez pas qu'ils puissent lire cet article.
Rappelez vous : ILS NE LISENT PAS.


Chers amis,
Prouvons leur que ce qu'ils pensent de nous est faux. Passez cette
lettre à vos amis et relations et réagissez le plus vite possible...

18 novembre 2003

Nick sa mère

il est deux heures du mat et je suis encore au taff!
tout ça à cause d'un virus!!! si je trouve un mec qui fait ce genre de conneries, je lui casse la tête.

14 novembre 2003

On a pensé à tout

- Bonjour M. le Premier Ministre. Pour commencer, nos lecteurs et nos concitoyens aimerairaient vous entendre sur la situation générale en France.
- Il est vrai que nous traversons une pédiode difficile. Difficile mais pas pour tout le monde. Regardez. Mes ministres et moi-même avions doublé nos salaires l'année dernière. Et je me félicite de cette initiative. Comme on peut penser à tout mais pas à tout le monde, nous avons aussi diminuer l'impôt sur les grosses fortunes. Nos concitoyens seront de mauvaise foi s'ils disaient que nous ne faisons pas d'effort pour améliorer la situation en France, du moins la notre.
- Tout à fait M. le Premier Ministre. J'aimerais connaître votre point de vue concernant l'emploi et le pouvoir d'achat des Français.
- Pour commencer, il est évident que le pouvoir d'achat des Français a fortement diminué. Moi-même, je le ressens quand j'achète du champagne ou du caviar. Je sais que c'est très dur. Il faut que nous soyons forts. N'achetez que le nécessaire, mais achetez, l'économie de la France a besoin de vous (même si vous, vous n'avez pas besoin d'elle). Concernant l'emploi, beaucoup de média disent que nous frolons les 10%. C'est faux et archi faux. Nous sommes largement au dessus des 10%. Faisons un calcul simple : nous prenons en compte les chômeurs déclarés. Nous ne comptons pas ceux qui ne sont pas inscrits, ceux qui ne rentrent pas dans nos critères de classement, les étrangers. Cette situation est inadmissible pour les Français. Mais pour nous, hommes de l'Etat, c'est une aubaine.
- Vous êtes en train de nous dire que vous allez entretenir cette situation.
- Mais bien sûr. Si la situation se dégrade encore de cette façon dans les années à venir, nous pourrons faire embaucher des ingénieurs à à peine 1000€ net / mois.
- Donc au lieu d'aider les Français, vous les enfoncez.
- Non, c'est trop simpliste comme façon de voir. Notre économie va mal. Et pour l'aider, nous devons faire des sacrifices.
- Vous n'avez pas peur que les Franaçais partent dans les autres pays?
- Peu importe. S'ils partent, les investisseurs étrangers seront intéressés pour travailler en France, tellement la main d'oeuvre sera bon marché.
- Une fois sortis de la crise, est-ce que vous promettez aux Français une situation financière plus élevée.
- Ecoutez, je ne peux pas promettre cela. Ce que je peux dire, c'est que ceux qui ont de l'argent auront plus d'argent. Et ceux qui en ont pas ou peu, en auront encore moins et ils devront payer en plus pour ça. Imaginez un instant, si en France, tout le monde avait fait des études jusqu'à bac+2 au moins. On pourrait dire qu'on a un pays d'intellectuels. Mais où tout cela nous menera t-on? Dans un tel pays, personne ne voudra être ramasser vos poubelles, nettoyer vos chiottes, ramasser la merde dans les services de géronto. Tout le monde voudra un boulot intéressant avec un salaire descent. Alors qu'avec mon système, tout le monde sera prêt à prendre un boulot de merde avec un salaire de merde. Si nous entretenons un système scolaire aussi pourri, c'est que nous nous retrouvons par la suite. Un gamin qui ne bosse pas à l'école, qui arrête les cours à 16 ans, qui galère deux ans, qui a un casier judicaire même pour des délits mineurs, ben ce gamin est une vraie marchandise pour nous. Ce sera une personne que l'on pourra engager dans notre armée ou dans notre police, ce sera quelqu'un qu'on pourra payer au lance pierre, ce sera le client idéal pour les systèmes de crédit qui vous enfoncent plus qu'autre chose. Nous entretenons le misère pour le bien de la France. Et pout le bien de la France, nous entretenon aussi la misère des étrangers, quel que soit leur pays d'origine. Je ne fais pas de différence. Tout le monde a le droit à sa part de misère en France.
- Et pour terminer, vous travaillerez bien sûr le lundi de pentecôte?
- Bien sûr... du moins j'aurai travaillé si les ministres et moi-même ne sommes pas en vacances d'Avril à Septembre.
- M. le Premier Ministre merci pour cet entretien.
- Merci à vous tous (enfin à votre argent et à votre collaboration).

13 novembre 2003

Vidéo

Après le coup de pelle... le coup de pied!

12 novembre 2003

Conscience

Depuis cet incident avec les Russes, je dors mal. Non pas que j'ai peur de quelque représaille. C'est plutôt une prise de conscience. Je fais le bilan, et je me rends compte tristement que je n'ai rien fait de ma vie. J'ai 26 ans et je me prends pour le roi des Caïds. Un roi sans pouvoir ni royaume. Un roi qui est un fait un valet, un pion, un chiffre.

Nous sommes sûrs que les Fédéraux nous pistent maintenant, il y a eu beaucoup trop d'événements ces derniers temps : la destruction des ShoShads, la récente altecation au port. Sans compter l'arrivée de Gleck aux urgences. Ce n'était pas malin. Nous avons des hommes et des femmes placés dans cet hôpital, faire disparaître les papiers officiels sera un jeu d'enfants. Du moins, changer les noms sur les dossiers. Mais il y avait beaucoup trop de témoins, même à cette heure tardive. C'est fou le nombre de personnes que l'on peut croiser aux urgences. On sera obligé de tirer certaines ficelles dans l'administration afin que les dépositions des témoins ne soient pas prises en charge. Quelle galère!

J'ai 26 ans et je n'ai rien fait de ma vie. Tuer et ne pas être tuer. C'est tout ce que je sais faire. Je parle couramment du revolver. Je ne sais pas si je serai capable d'avoir un boutot "normal". Avoir une vie normale. Fréquenter des gens normaux. Sortir au cinéma. Rire en voyant un film moyen. Partir en vacances.

C'est une facette de la vie que j'aurais aimé connaître. Mais ce n'est pas pour moi. Ce n'est pas ma vie. La mienne est sombre et a l'odeur du sang.

10 novembre 2003

Descente aux enfers.

Il est trois heures du mat'. Je dors enfin. Paisible. Ce n'était pas gagné. Les derniers jours étaient agités. La descente chez les ShoShads, l'explication devant le Parain, toutes ces nuits blanches à écouter les sermonts des Anciens. J'étais rentré chez moi à 19h. Comme à l'accoutumée, personne pour m'attendre. Je vis au centre de la Métropole. Un petit quartier bourge, comme on disait avant. Mes voisins sont des petits vieux, qui ont déjà tout vu, de la guerre à la misère. Leur seul rêve est de mourir tranquillement chez eux. En attendant, ils espèrent toucher encore de la maille de la part de l'Etat. La population du quartier est assez homogène. Des vieux ou des "bourgeois", des gens sans problème. J'habite au 7ème étage d'un immeuble neuf, proche de la périphérie. La vue du salon est sublime. Les couloirs sentent encore le neuf. Mon appartement est un cinq pièces. Un luxe pour un célibataire. Un luxe dont je ne me prive pas, j'ai de quoi payer grâce à la Famille. 4 chambres, un double-salon, une grande cuisine.

Quand je suis rentré ce soir chez moi, cela faisait au moins une semaine que je n'avais pas mis les pieds dans cet endroit. Je passe tellement peu de temps dans mon appart, que j'ai l'impression de le redécouvrier à chaque fois que j'y retourne. Presque pas de meuble : un canapé noir trois places en cuir dans le salon, un table basse noire, un téléviseur SONY avec son meuble, immense, dont la taille est inversement proportionnelle à l'utilisation faite (je ne l'ai allumé que trois fois depuis son achat), un frigo, une machine à laver, un micro-ondes que je n'ai jamais utilisé, un tas de gadgets dont je ne me souviens même plus pourquoi je les ai acheté... et bien sûr mon lit.

Je m'étais débarrassé de mes vêtements avant de foncer prendre une douche. Ensuite, je m'enfonçai dans les draps propres et inodores. Il était à peine 20h. La fatigue cumulée au stress me donnait l'impression d'entendre des explosions à chaque fois que je fermais les yeux. Une demi-heure après, je dormais.

Une sonnerie retentit. Cela dure à peine trente secondes. Une éternité. Elle s'arrête. C'est mon portable. Trop fatigué pour répondre. Il fait trop bon dans mon lit. Biiiiiiiiiiiiiiiiip Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Quelqu'un a laissé un message. Je l'écouterai demain. Le portable se remet à sonner. Le sommeil me quitte. Mais je ne me lève pas tout de suite. Je me mets sur le dos. Une troisième fois, le téléphone sonne. Je me lève doucement. Je prends le téléphone. Il a arrêté de sonner. Je décide quand même d'écouter le message. "Allo, 'est Gleck, ... s là?! rap.. moi, j'ai besoin de toi..." Qu'est-ce qui se passe encore? Le message était à la limite de l'audible. Je décide de la rappeler tout de suite. Une sonnerie. Une deuxième. Une troisième. Je me dis que ça ne devait pas être si important que ça. Quelqu'un décroche... mais ce n'est pas Gleck. "ALLO ALLO" me dit une voix, fortement empreinte d'un accent de l'Europe de l'est, sûrement russe (ou je ne sais quoi).

- Oui
- Je vais être bref, nous avons votre ami. Il nous doit 250000$. Apportez l'argent ou nous le tuons.

Je réponds pas. C'est quoi cette embrouille. Dans quoi Gleck s'est-il encore fourré? Et qui sont ces gens? Et si c'était un piège?

- J'ai pas d'amis. Vous faîtes erreur.
- Attendez...

Silence pendant quelques secondes.

- Allo , allo, ils m'ont attrapé.. ce soir, au casino....

C'est Gleck. Il a l'air mal au point.

La communication est coupé. Je décide de rappeler tout de suite. Le "Russe" répond :

- 250000$. Dans une heure au port de la Métropole. Entité D. Venez seul bien sûr.

Fin de la communication.


Où trouver cet argent? Dans quelle merde Gleck s'était-il encore mis? Et qui est cette personne?
Habillé en mois d'une minute. Je m'équipe du nécessaire.
A trois du mat', la circulation est fluide. Je suis au point de rendez-vous. En avance. Trop en avance. Il fait froid. Ils ne sont pas encore là. Impatient, je ne peux pas attendre dans la voiture. Cette attente m'est insupportable. Je vois s'approcher des phares. Deux véhicules. Ce sont des Mercedes, gros modèles, noires. Quatre hommes physiquement impressionnant sortent de la première voiture. Habillés d'un costard noir, chemise blanche, cravate. Je me dis "ça fait très mafia tout ça" ne mesurant pas immédiatement le danger qui se présente à moi. De la deuxième voiture, sort un homme d'une cinquantaine d'années, cheveux grisonnants, très grand et imposant. Tout de suite je l'imagine avec 20 ans de moins. J'imagine combien de personnes il a pu bien éliminé dans avoir recours aux armes, avec la simple utilsation de ses mains qui semblent peser dix kilos chacune. Et je me dis qu'il serait capable de faire de même avec ma tête aujourd'hui malgré le fait qu'il ait pratiquement le double de mon âge. Il s'approche au niveau de la première Mercedes. Un homme classe. Sûr de lui. Trop sûr.

- Vous avez l'argent?

Son accent trahit le fait qu'il ne vient pas de chez nous. Je n'ai jamais traité avec ces mecs de l'Est. Mais je sais très bien de quoi ils sont capables.

- Pas d'argent tant que je n'ai pas vu Gleck.

Il fait un signe vers la deuxième Mercedes, un homme sorti en tenant Gleck. Il est mal au point.

- Vous voyez? Votre ami est en vie. Si vous voulez le récupérer donner moi l'argent.

Je ne sais pas qui sont ces gens, mais ils ont fait une erreur. Une demande de rançon et ils viennent avec l'otage sur le lieu d'échange. Mais qui sont ces cons.
Je fais demi tour et je me rends à ma voiture.

- Désolé messieurs, il n'y a pas d'argent pour vous.

A ce moment là, l'homme qui tient Gleck, tombe au sol, suivi des quatre occupants de la première Mercedes. Gleck peut s'abriter. Le chef présumé sort son arme et me vise.

- Je ne ferai pas ça si j'étais vous. J'ai cinq hommes postés. Je ne tiens pas à vous tuer. Je ne sais pas qui vous êtes. Reprenez vos hommes et considérez ces pertes comme le prix à payer pour les menaces faites. Ni moi, ni mon ami vous tiendrons rigueur pour les dommages de ce soir.

- Vous faites une erreur. Une grave erreur.

- Peut être. Je vous laisse une chance. Saisissez-la.

D'un geste lent, il baisse son arme. Tant bien que mal, Gleck me rejoint et monte dans ma voiture.
Je démarre et laisse le Chef "Russe" avec ses hommes hors état de nuire.

Ils ont fait une erreur. La prochaine, ils seront plus prudents. Il faudra faire attention. Très attention.

06 novembre 2003

Message pour DELITA

Hé mec, concernant le jeu DYSON, tu en es où?

moi je suis aux levels GRANDS MASTERS et là j'arrive pas.
ça donne quoi de ton côté?

les autres > essayez. Le lien est en dessous des radios.blog

ORTIZ vs SHAMROCK

Voici le T-Shirt que Tito a porté après avoir vaincu Ken.



04 novembre 2003

C'est ça la France.

Lors d'un de mes entretiens d'embauche, il y a maintenant un peu plus d'un an, un Directeur des Ressources Humaines, dont je ne citerai pas l'entreprise pour laquelle il travaille, m'avait dit "Nous sommes une société Franco-Française". Comprenez par là : "vous êtes trop noir pour travailler avec nous ou pour nous, on est à St Cloud et si on vous embauche, on aura pas de subventions de la Mairie". Bref. Premièrement je ne suis pas "trop" noir, deuxièmement... je m'égare. Revenons à mon sujet.

"Nous sommes une société Franco-Française" En gros, ce DRH voulait me dire (de façon maladroite? non je le pense pas) qu'ils étaient une société française fière d'être française et de travailler qu'avec des Français ou des Francophones (Suisses ou Belges, au moins ils sont blancs)... bref un tas de conneries.

En extrapolant, tous leurs systèmes (de communication, d'information et autres) devraient être aussi français. Ce qui est loin d'être le cas. Qui aujourd'hui peut se vanter d'être une entité Franco-Française? Les systèmes d'information que nous utilisons sont, à grosse majorité, des systèmes américains, que ce soient des systèmes payants ou libres. Les systèmes de visualisation les plus utilisés sont allemands. Les systèmes de communication sont suédois ou anglo-saxons. Avec une façon de penser Franco-Française, aujourd'hui, on serait encore plus en retard.

En France, nous sommes fiers comme si nous avions inventé le compact disque. Ah mais nous avons inventé le compact disque, le CD. Quand je dis "nous", comprenez "les chercheurs français". Au final, ça nous a apporté quoi? Rien. Ce sont les japonais qui ont compris l'importance de cette invention et qui l'ont exploité à son maximum.

Si une société veut revendiquer le fait d'être Franco-Française, à elle de créer des systèmes français, des moyens de communication français, d'utiliser des techniques françaises et d'essayer de percer avec tous ces paramètres. Impossible me diriez-vous? Peut être pas. Mais certainement très difficile. A savoir que toutes les normes françaises sont utilisés dans le monde entier... que par les Français. Prenons l'exemple du système SECAM, qui se veut le système le plus performant au niveau de la diffusion télévisée. Ben nous sommes les seuls à l'utiliser. Le reste de la planète utilise le système allemand PAL ou le système américain NTSC.

Tout ça pour dire que certaines personnes restent bloqués sur leur appartenance nationale en pensant que cela représente une richesse, alors qu'il n'est pas insensé de dire que cela peut devenir une nuisance car nous nous enfermons sur nous mêmes.
Administrativement, je suis né en France. Donc je suis Français.
Localement, je suis né à la Réunion. Donc je suis un étranger aux yeux de certains.
Comme beaucoup d'entre vous, j'essaie d'évoluer au sein d'un pays où une partie de la population ne cesse de vous faire comprendre que vous n'êtes pas chez vous.
Je me sens Français (si je ne me sens pas Français, qu'est-ce que je suis ???) . Je ne me sens pas nationaliste. Je suis prêt à vivre en France. Je ne suis pas prêt à mourir pour elle.
Mais je suis prêt à faire des sacrifices pour toutes les libertés que la France représentait avant.

Un petit message à la jolie demoiselle qui m'a jeté un regard de braise hier à Châtelet Les Halles : Je ne suis pas Malgo Magache!

03 novembre 2003

Question existentielle

Est-ce que les végétariennes sucent des bites?

Voilà ce que ça donne quand je suis énervé. Désolé.